La beauté c’est un bien être !
Mieux que le Prozac; le beau ! (vu et lu dans un article de presse, qui a retenu mon attention)
« Ne pas laisser la beauté de l’instant être contaminée par la lourdeur du passé ou l’incertitude de notre avenir »
Et si la beauté, pouvait nous sauver de nos angoisses… C’est ce que nous promet le philosophe « Charles Pépin » dans un essai qui fait un tabac et qui fait du bien.
La beauté est partout.
Ainsi, nous lui vouons un culte sans partage. Queues gigantesques pour aller voir l’expo Edward Hopper, comme si ces toiles allaient nous sauver. Divinisation des grands artistes et des grands écrivains, comme s’ils détenaient la clef du sens de la vie. Le beau interpelle ! surprend et ne nous laissent pas indifférent !
Mais qu’avons nous donc avec ce qui est gracieux, émouvant, harmonieux ? et qui nous fond rêver ! Tout ceci n’est-il pas abominablement futile, quand la crise fait rage, que l’incertitude menace ? Pas si sûr… Dans un ouvrage audacieux, » Quand la beauté nous sauve » éd. Robert Laffond; le philosophe Charles Pépin nous rappelle que la beauté n’est pas seulement un luxe mais le meilleur des antidépresseurs. Pour nous, il décrypte de façon passionnante, six exemples de beauté salvatrice.
La beauté nous réconcilie avec nous mêmes
L’harmonie d’ Edward Hopper
C’est l’incessant conflit des facultés dont parle Kant. Dans l’instant du plaisir esthétique, cette guerre interne cesse: C’est une trêve miraculeuse. On voit cette femme de Hopper et on se dit juste « c’est beau ». Ce n’est pas bien ou mal, vrai ou faux, c’est juste « beau ». Ou plutôt, on se dit: C’est à la fois vrai, beau et bon !
Il n’y a plus le triomphe d’une part de nous-mêmes sur une autre: Elles sont toutes d’accord entre elles ! Délicieuse plénitude. On éprouve le jeu libre et harmonieux des facultés humaines; moment magique exalté par Kant. Nous sommes réconciliés avec nous-mêmes.
Seul l’art permet une telle paix. C’est sans doute pour cela que tant de personnes ont fait la queue pour aller voir Hopper. Avec ses toiles pleines de silence, d’absence, décrivant nos ultramodernes solitudes; il est un peu le maître zen de notre époque sur-stressée. Une sorte de Gandhi de la peinture!
» L’art a une tendance naturelle à privilégier l’extraordinaire » de Amélie Nothomb dans son livre » Riquet à la Houppe «
La vie est un mystère qu’il faut vivre et non un problème à résoudre.
Vie comme si tu devais mourir demain, apprends comme si tu devais vivre toujours.
Rappelez-vous qu’à travers l’histoire, il y a eu des tyrans et des meurtriers ( dictateurs ) qui pour un temps semblèrent invincibles, mais à la fin, ils sont toujours tombés, toujours…
Je m’oppose à la violence parce que, lorsqu’elle semble engendrer le bien; le bien qui en résulte n’est que transition; tandis que le mal produit… est permanent.